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Michel Caserta

Séance de répétition au théâtre Jean Vilar à Vitry avec la compagnie Ensemble Chorégraphique que dirigeait Michel Caserta : Michel C., Lorrina B. et Myriam. Photo : Marcel Longe

C’est dans une ambiance attrayante et prometteuse mais qui souffrait d’une conjoncture économique aride due à une politique d’austérité néfaste pour la création contemporaine, qu’étant alors administratrice de l’Ensemble Chorégraphique de Vitry-sur-Seine, elle monte une initiative de sensibilisation, alors à l’ordre du jour, sur la situation des handicapés dans la ville et surtout, dans ce cas, dans les lieux de spectacles.

Lorrina B. et le compositeur grec de musique contemporaine Kiriakos Sfetsas durant une répétition au studio de danse de Vitry sur Seine

C’est donc l’Ensemble Chorégraphique qui, en collaboration avec la direction départementale de la Jeunesse et des sports du Val-de-Marne, l’Hopital Henri Mondor de Créteil, ainsi que le Conseil général du Val-de-Marne, va organiser l’initiative  pluri-municipale, et pluridisciplinaire intitulée : Le droit à la différence, au cours de laquelle avaient été invités entre autres, des chanteurs comme la très regrettée et talentueuse Collette Magny ainsi qu’un autre talent comme celui de Gilbert Montagné pour ne citer que ceux-là.

Administratrice de l’Ensemble Chorégraphique de Vitry-sur-Seine et soucieuse de sortir la compagnie de Michel Caserta de sa misère, elle pense que la situation du chorégraphe et de sa compagnie de danse est semblable a celle de bon nombre d’artistes de la danse. Outre le fait qu’en France la danse souffrait de sa jeunesse, de son inexpérience et de son immaturité artistique, elle était à la fois et surtout victime d’un manque cruel de moyens financiers et de structure de travail et de représentation puisqu’alors presqu’aucun théâtre n’était adapté aux représentations de danse qui exigent un plateau souple.

Michel Caserta, Lorrina B. et autres amis artistes durant une répétition au studio de danse de Vitry-sur-Seine.

Pas de lieu de répétition, pas de lieu de formation, pas d’interlocuteurs spécifiques institutionnels non plus ; en un mot pas de politique nationale pour les arts de la scène dans leur ensemble. C’est pourquoi Lorrina songe qu’il serait utile d’organiser un congrès professionnel avec des commissions de réflexion à thème.

Avec Michel Caserta elle se rend au Conseil Général du Val de Marne où les recevra le Président Michel Germa en personne. Suite à la requête que les deux complices avaient présentée, le Président répond que ce n’était pas le rôle du Conseil Général que de financer des congrès professionnels. Mais, dit-il, si vous concevez une manifestation qui concerne à la fois les artistes et les habitants du Val de Marne alors votre requête pourra être prise en considération.

SoiréŽe Michel Caserta thé⎉tre Jean Vilar Vitry-sur-Seine le 16 Novembre 2009