logo

Autres champs d’expertise

Activités en tant qu’expert

Un concept suppose toujours la conjonction et la conjugaison entre des facteurs qui produisent des séries d’actions singulières et complémentaires. Certaines actions sont prévues dans le projet ; d’autres surgissent au cours du processus dans lequel elles se développent. C’est dans cette dynamique du processus des Rencontres et de celui du Centre, que Lorrina B. a donné, dans différents pays, des conférences concernant d’une part le rôle des acteurs culturels dans et hors les institutions nationales publiques ou privées, d’autres part et essentiellement des interventions relatives à l’art de façon, pour ainsi dire, comparée entre les techniques.

D’autres vecteurs internationaux

Cela l’a conduit à devenir plusieurs années durant, un membre actif et considérée du comité exécutif de l’Informal European Theatre Meeting, (l’IETM)  C’est dans ce contexte qu’en 1998 à la Villette, à Paris, elle a été partenaire de l’Office National de Diffusion Artistique (ONDA) et en tant que directrice du Centre International de Seine Saint Denis, coorganisatrice du meeting annuel de cette organisation créée, en son temps, par Philippe Tiry (1989-1990) qui fut aussi le directeur incontournable de l’ONDA. (The European Diploma in Cultural Project Management is a training programme for European cultural administrators and managers. It was launched with the support of the Council of Europe. The European Diploma aims at the analysis of culture as an active force in the development of the Regions of Europe.  It is organised by the Fondation Marcel Hicter)

Coïncidence et regrets

  • Conférence Jean Bollack à Marbach Allemagne. Photo : von Hoffmann

    Un regret cependant pour Lorrina B., celui d’avoir partagé pendant quelques années avec Jean Bollack (helléniste, philosophe et philologue, spécialiste de la littérature hellénique) de longues heures d’un travail riche et exceptionnel et que celui-ci n’ait pas pu aboutir à l’ouvrage envisagé dont Jean Bollack aurait été l’auteur.

  • Les coincidences artistiques comme avec Larry Martin et Alain Moussay dans la réalisation du disque Les Illuminations d’Arthur Rimbaud
  • Programmatrice de dance pour le projet Fêtes et Forts imaginé par l’architecte Roland Castro, à l’occasion de laquelle elle invite entre autre, Dominique Bagouet à danser en plein air Le Crowl de Lucien et dont il dira plus tard que ce fut là une de ses des plus agréables représentations

Projets

Schéma de Lorrina B. d’un projet d’exposition en plein air de sculptures contemporaines

Formation de professionnels

En tant que spécialiste et conceptrice dans le domaine des activités artistico-socioculturelles, elle a fait parti d’une équipe pédagogique internationale de haut niveau. Cette équipe internationale intervenait dans différents domaines de l’action culturelle. Ces cours se donnaient en duplex entre l’Université de Dijon et Bucarest au sein de l’association ECUMEST (Budget lié aux autres activités interurbaines – en partenariat avec les municipalités du département – dépendant elles aussi du même budget global) qui formait de jeunes professionnels de l’action culturelle et leur décernait un diplôme d’état.

Dans ce cadre, elle fit également parti des membres du Conseil Pédagogique d’ECUMEST.

Elle fut également tuteur pour la Fondation Marcel Hicter pour la démocratie culturelle.

Le Japon de coeur

De plus, pendant près de dix ans, elle à donné, au Japon (Osaka, Yokohama, Sendaï) des cours destinés aux artistes qui, dans un premier temps, portaient sur le rôle des acteurs culturels par rapport à la danse en Europe. Puis, très vite, ces cessions de formation (qui relevaient plutôt de l’information) se sont converties en une Master Class sur l’interaction entre les arts, ayant pour axe central la danse contemporaine. Il était question, en quelque sorte, d’entrevoir ce que serait une philosophie de l’artiste, située au cœur des techniques artistiques, qui se déploierait entre les questions provoquées par les arts et les questions que se posent les publics de l’art. Une approche qui analyserait, de façon critique, la composition dans les champs tels que celui de la peinture, du cinéma (pour lequel Lorrina B. à parfois été consultante), de la danse et, entre autres, de la dramaturgie dans l’art.

Lorrina B. et des artistes de la Master Class de Ai-Hall, Itami-Osake Japon dîné de fin de cours

Le contenu en était original. Les participants devaient avant le début de la Master Class avoir fait des photos reportage des lieux de leur choix à différents moments de la journée pour étudier les changements qui s’opèrent entre la lumière, les corps, les formes, des édifices. De plus, il s’agissait de comprendre la vocation des symboles dans l’art depuis l’antiquité égyptienne jusqu’au début du XXe siècle. Cela contribuait à s’exercer à la lecture des œuvres, telle que celle proposée par Edwin Panowsky. Ensuite, la question était de situer l’art contemporain dans l’Histoire en cours et de dégager les perceptions artistiques nouvelles qu’il provoque, en somme de s’exercer la lecture des œuvres abstraites de notre temps. Par rapport à la danse, il convenait d’étudier le rôle dramaturgique du corps, (quel corps, le corps de qui, le corps comment), de la lumière, du son et des couleurs : la dramaturgie en générale, tout en questionnant ce qui participe du geste créatif des interprètes par rapport à la demande du chorégraphe, comme de la réception créative du spectateur. Pour ce faire chercher dans chaque corps de chaque danseur, dans un exercice d’improvisation, ce qui compose sa propre énergie, comment elle apparaît, comment la transformer en art, en d’autres termes, comment la contrôler, la travailler, s’en servir.

Sur ce même principe Lorrina B. a donné en Espagne à Ciudad Real dans la faculté de lettre une conférence sur la lecture des œuvres qui s’intitulait : La manera de ver, el arte de mirar (la manière de voir, l’art de regarder). D’autres conférences, qui ont porté sur les arts plastiques contemporains, en particulier sur la couleur et la lumière, ont été données à Tolède dans les musées Santa Cruz et Victorio Macho avec le peintre Roberto Campos.

Le cinéma

Elle coproduit un  film  sur la danse en 1997 réalisé par Françoise Havan sur la grande danseuse et interprète, Sylvie Guillem.

Elle coproduit un film sur Alwin Nikolais réalisé par Olivier Etchevery.

Elle participe à la réflexion des premières œuvres cinématographiques du cinéaste japonais Toshi Fujiwara.

Dans le cadre des activités du ciné club de la faculté des Humanités à Tolède, elle participe à la présentation des films, notamment la magnifique oeuvre Ugetsu:

Les contes de la lune vague après la pluie, de Kenji Misogushi.